刚果(金)英加水电站
大英加水电站Les barrages hydro-électriques d'Inga,是位于刚果河上的重要水利设施,设计总装机容量44,000兆瓦(4400万千瓦)。
工程建设共分六期,全部建成后将成为世界第一大水电站。
英加水电站位于刚果(金)下刚果省境内,建设在刚果河上的25千米河段中,水位落差达100米。电站总装机容量44,000兆瓦,将分期进行开发。1972年动工,1974年已部分发电.
全部建成后将超过总装机容量达2250万千瓦的三峡工程,成为世界上最大的水电站之一。
其中,英加水电站一、二期项目共14台发电机组,总装机容量近1800兆瓦。截至2012年7月,英加水电站一、二期项目旱季发电能力平均达600兆瓦。
英加水电站英加水电站项目将分6期进行开发(即英加3、4、5、6、7和8期)。英加一期(351兆瓦)和二期(1424兆瓦)已在西方国家支持下于1972年和1982年建成投产。此后,由于种种原因,英加三期及以后的分期建设计划一直未有实质性进展。
英加三期工程,亦称大英加一期工程,属于大英加计划的重要组成部分,大英加计划总体投资800亿美元,由11个水坝和6个水电项目组成。
2011年11月初,南非总统祖玛和刚果(金)总统卡比拉在刚果(金)矿都卢本巴希举行会谈,同意两国合作开发大英加水电站项目。合作的总体框架是,南非负责融资,刚果(金)提供电站坝址。开发的电力优先满足南非需要。
2012年2月,作为刚果(金)英加三期水电站项目的主要买家和出资方,澳大利亚必和必拓公司宣布退出该项目的建设。
2013年2月底3月初,刚果(金)和南非两国水电部长在卢本巴希就英加电站合作开发事宜进行技术谈判,并草签了共同开发大英加水电站的合作框架协议。
协议规定,双方将在近期优先开发英加三期工程。该工程发电规模设计为4800兆瓦,总投资预计为138.9亿美元,其中84.6亿美元用于电站建设,34.3亿美元用于刚果(金)国内输变电线路建设,20亿美元用于自刚果(金)边境线至南非的输变电线路建设。项目计划在2020年建成。该项目建成后,2500兆瓦将直接输送到南非,2300兆瓦用于满足刚果(金)国内企业(特别是加丹加省矿业企业)用电需求。
2013年10月29日,南非总统祖马与刚果(金)政府签署了一项刚果河英加三期(Inga III)水电站建设能源合作协议。根据协议,南非将购买刚果(金)英加三期水电站4800兆瓦发电总量中的2500兆瓦。
英加1号、2号、3号水电站群都是利用右岸与河道平行的恩科科洛山谷,采用无坝引水方式,引用流量根据电站投入运行情况而逐渐增大。由于不在干流上筑坝,投资较小且便于分期开发。这两个阶段的5个水电站全部建成后,亦仅利用英加地区全部水能资源的15%。其中一号电站利用离刚果河不远的老河床进行工程建设,位于英加河湾上游右岸的恩科科洛河谷用作l号电站的引水渠,通过这条古河叉道可从主流引取2000~3000m /s的流量。
第二阶段计划是继续使用上游的松戈水库,并修建英加3号电站,英加3号可根据用电增长情况分建英加3A、英加3B和英加3C三个电站,装机容量分别为130万、90万kW和120万kW。
规划的第三阶段是全面开发阶段,即拦截刚果河,利用其流量和水头的全部水资源,修建大英加工程。
英加l号电站于1972年投入运行,正常水头50m,引用流量140m /s,装机6台,容量35万kW,保证出力30万kW,发电量24亿kW·h。
英加2号电站于1981年投产,水轮机平均水头56.2m,最大水头62.5m,引用流量315m /s,电站装机u台,留l台备用,容量140万kW,保证出力110万kW,发电量96亿kW·h。 [3]
刚果河河流全长4320千米(以西源为上源),干支流流域面积370万平方千米。流域面积和流量均仅次于亚马孙河,居世界第二位。刚果河水能资源丰富,估计蕴藏量约为1.32亿千瓦,占世界总蕴藏量的1/6。位于刚果河下游的英加瀑布(Inga Falls),在14.5km的范围内河床总落差96m,瀑布年平均流量42476m3/s,最大达7.08万m3/s,是世界水量最大的瀑布。英加水电站就是建设在这一河段的主要水电枢纽。
刚果共和国在刚果河流域内可开发的装机容量约1800万kW,年发电量1100亿kW·h。赞比亚、坦桑尼亚、布隆迪、卢旺达、中非、喀麦隆、安哥拉等国,都有部分国土位于刚果河流域内,估计共有可开发水电装机容量约1800万kW,年发电量800亿kW.h,截至2013年开发得很少。
这项建在刚果河上、耗资八百亿美元的工程也许能把非洲大陆目前(2013年)的电力生产能力提高一倍。如果兴建大英加水电站,那么在这项工程完工时,预计它将能向这一地区的其它国家出口电力,还能向尼日利亚和埃及等国远距离供电。
刚果河全长4320公里,流域面积高达370万平方千米,流量和流域面积仅次于亚马逊河,位居世界第二。水电站修完后,将给整个非洲地区的电力生产能力提高一倍。
Barrages d'Inga
Les barrages hydro-électriques d'Inga sont deux barrages situés en République démocratique du Congo, sur le fleuve Congo dans la province du Bas-Congo, à proximité de la ville de Matadi.
Les projets pour la construction de ces barrages datent de l'époque coloniale. En 1925, le colonel Pierre Van Deuren1 présente au Roi des Belges Albert Ier un plan grandiose : la construction de sept barrages visant à faire de la colonie la première puissance énergétique du continent, capable d’exporter son électricité. Mais la crise de 1929, la Grande Dépression puis la Seconde Guerre mondiale compromettent sa réalisation1. Le projet est relancé à la fin de l'époque coloniale, en 1958.
Avec l'indépendance du Congo et la fin de colonisation belge en 1960, ces projets ne seront jamais matérialisés. Finalement, c'est sous le régime du Président Mobutu Sese Seko que les barrages d'Inga I et II seront construits. L'objectif était de fournir l'électricité à une usine d’aluminium géante et à l'industrie chimique de pointe1, mais aussi l'acheminement du courant d’Inga jusqu’aux mines de cuivre et de cobalt du Katanga, ce qui nécessite le déplacement de la communauté du site d’Inga, à laquelle les Belges étaient prêts à payer une compensation2. À l'époque, les cours des matières premières, qui font la fortune de la colonie belge et de la Belgique, sont au plus haut. On peut cependant douter de la volonté Belges d'indemniser les autochtones. Car il n'était pas dans l'habitude des colons belges et plus généralement européens, d'indemniser les populations locales victimes de la politique coloniale, notamment l'expropriation forcée. Un consortium américain1 présente une solution en trois phases, correspondant au schéma qui sera retenu après l'indépendance, malgré le coût du projet (320 millions de dollars pour Inga I et 3 milliards pour l’ensemble)1.
Description
Vue des rapides d'Inga en 2004 d'où, le 6 août 1985, a disparu Philippe de Dieuleveult.
Ces deux ouvrages distincts sont dénommés Inga I et Inga II. Les développements Inga III et Grand Inga ne sont actuellement qu'au stade de projet.
Ces ouvrages, à l'instar de l'usine sidérurgique de Maluku, sont construits dans le cadre d'une politique de développement et de prestige du pays par le président Mobutu Sese Seko. La maintenance de ces barrages n'étant pas assurée, ils fonctionnent à capacité réduite. Ils sont exploités par la Société nationale d'électricité (SNEL).
Comme d'autres ouvrages pharaoniques créés dans le pays au service de politiques de prestige qui ne purent être assumées, ils ont qualifiés d'éléphants blancs.
Mais, ces barrages s'avèrent aujourd'hui salutaires. Une bonne gestion de ces ouvrages pourrait permettre à la RD du CONGO de faire face à ses besoins internes. La bonne gestion des recettes issues de l'exportation de l'énergie produite par les barrages d'Inga I et II pouvait permettre au pays de construire d'autres barrages avec les moyens propres, notamment le Grand Inga et de faire face, prioritairement, à ses carences en énergie électrique qui freinent son propre développement économique et son industrialisation. Mais, malheureusement, ces ouvrages sont mal gérés et mal entretenus.
Caractéristiques techniques
De l'électricité est exportée vers l'Angola, la République du Congo et le Zimbabwe. Des lignes relient également le complexe à la Zambie, au Botswana, à la Namibie et à l'Afrique du Sud. Une ligne haute tension relie en effet le barrage à Lubumbashi et à la province zambienne du Copperbelt : le projet Inga-Shaba.
Une seconde ligne haute-tension est envisagée vers le nord en direction des pays du golfe de Guinée. Une troisième enfin est prévue vers le nord-ouest, en direction du Tchad et du Soudan. Par ailleurs, seule 5 % de la population congolaise a accès à l'électricité. Kinshasa elle-même se trouve imparfaitement desservie.
Inga I : 351 MW, entrée en service en 1972.
Inga II : 1 424 MW, entrée en service en 1982.
Inga III : 3 500 MW, en projet
Inga I et II fonctionnent actuellement[Quand ?] à 20 % de leur capacité, la plupart des turbines étant à l'arrêt, faute de pièces de rechange.
Avenir du complexe
Divers contacts sont intervenus récemment[Quand ?], dont avec la NEPA (Nigeria) et Westcor, consortium emmené par Eskom (Afrique du Sud), en vue du redéploiement du complexe.
Westcor projette notamment la construction d'une centrale Inga III (4,5 GW). Avec une telle capacité, le complexe Inga I, II, III aurait une puissance totale installée de plus de 5,2 GW ce qui permettrait, en théorie, d'alimenter en électricité toute l’Afrique australe. BHP Billiton propose de ramener Inga III à 3 500 MW pour alimenter son usine de production d'aluminium dans le Bas-Congo3.
Des projections prévoient, si le financement était trouvé, que la puissance produite sur ce site atteindrait 39 GW, grâce à la réalisation du projet Grand Inga. À titre de comparaison, le barrage des Trois Gorges en Chine d'une puissance installée de 18,2 GW produit 84,7 TWh par an depuis 2009.
En 2015, des projets d'extension du site actuel et de financement d'Inga III et de Grand Inga sont toujours d'actualité4,5.
L'Afrique du Sud a engagé avec la RDC les études de faisabilité du projet Inga 3 (4 800 MW en deux phases) et des lignes de transport associées ; la Banque mondiale a approuvé en 2014 un financement de 73 millions de dollars et annoncé en 2015 que le chantier commencera en 2017 ; les centrales Inga I et Inga II sont en cours de remise à neuf
Barrage Inga III
Le barrage Inga III est un projet de barrage hydroélectrique sur le fleuve Congo en République démocratique du Congo. Il est établi sur le site des chutes d'Inga dans la province du Bas-Congo, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville de Matadi. Deux barrages, Inga I et Inga II existent déjà sur le site. Il existe également un projet pour un quatrième barrage, dénommé projet Grand Inga.
Le barrage serait construit en rive droite du fleuve, profitant du Nkokolo, une vallée sèche ancien lit du fleuve, dont les berges atteignaient 150 mètres de haut au niveau des chutes d'Inga, parallèles au site, et qui a déjà été utilisé pour alimenter en eau Inga I et Inga II.
Un barrage, le barrage de Shongo, a permis de mettre sous eau le Nkokolo. L'eau est captée à 10 kilomètres en amont du site du barrage Inga II, à une altitude de 125 mètres, pour atteindre 115 mètres au niveau du bief alimentant les barrages Inga I et Inga II. Un canal d'une longueur de quelques centaines de mètres, situé à l'ouest du barrage Inga I (45 mètres de dénivelé, 115-70 mètres), alimente le barrage Inga II (50 mètres de dénivelé, 115-65 mètres).
Un canal creusé en amont des deux autres barrages permettrait cependant d'établir un nouveau barrage en contrebas des deux autres, et d'ainsi bénéficier d'un dénivelé de (55 mètres 115-60 mètres). Le barrage ici construit permettrait la production d'environ 4 500 mégawatt, contre 351 MW et 1 400 MW respectivement pour Inga I et Inga II. BHP Billiton est intéressée par le projet1. Malgré l'intérêt de ce barrage pour une augmentation de la capacité énergétique pour le Congo et l'Afrique australe en général, il peine toujours à obtenir des sources de financement2.
Le barrage Grand Inga permettrait quant à lui la production de quelque 39 000 MW. La réhabilitation de deux barrages hydroélectriques existants et la construction de deux nouveaux pour une puissance électrique totale inégalée sont au cœur des projets industriels de l'Emphytéose Moanda et de Westcor.