刚果(金)政府与三峡集团签署《建设开发英加水电站第三期合同》
据法国《世界报》10月17日报道,刚果民主共和国(简称“刚果金”)10月16日与中国长江三峡集团和西班牙ACS集团签署建设和开发大英加水电站第三期的合同。
中国长江三峡集团将于西班牙ACS集团组成企业联合体,共同承担大英加水电站第三期的建设和开发。
大英加水电站第三期 (barrage hydroélectrique Inga III)位于刚果河流域,设计装机容量1100万千瓦,合同金额140亿美元, 建设期预计为5-7年。
驻几内亚使馆经商处
2018年10月19日
La RDC signe un accord de développement pour le futur barrage Inga III
Le Monde.fr avec AFP
Le 17 octobre 2018
Deux entreprises, une chinoise et une espagnole, devront soumettre à l’Etat « les contours définitifs du projet », dont le coût est estimé à 12 milliards d’euros.
La République démocratique du Congo (RDC) a annoncé, mardi 16 octobre, la signature d’un « accord de développement exclusif » avec deux entreprises chinoise et espagnole pour tenter de financer son projet de barrage hydroélectrique Inga III, sur le fleuve Congo, d’une capacité de 11 000 mégawatts.
Pour ce projet de longue date d’un coût estimé à 14 milliards de dollars (12 milliards d’euros), l’accord a été signé entre la RDC et les groupements d’entreprises Chine Inga 3 et ProInga, selon un communiqué de la présidence congolaise. Chine Inga 3 est emmené par Three Gorges Corporation (gestionnaire du gigantesque barrage des Trois-Gorges en Chine), et ProInga par Cobra Instalaciones y Servicios, filiale du groupe de BTP espagnol ACS, dirigé par Florentino Perez, également connu comme président du Real Madrid.
« En vertu de cet accord, la RDC entérine la constitution d’un consortium unique par les deux groupements », détaille la présidence. « Ces groupements s’engagent à financer des études d’exécution » à l’issue desquelles « le consortium unique devra soumettre à la RDC les contours définitifs du projet de la centrale, dont le coût est estimé à 14 milliards de dollars », poursuit la présidence congolaise.
Prendre le relais des barrages Inga I et II
Inga III doit théoriquement prendre le relais des barrages Inga I (1972) et Inga II (1982) installés sur les rapides du fleuve Congo, dans la province du Kongo central (ouest). « La construction va durer de cinq à sept ans, peut-être jusqu’à onze ans », avait déclaré le 13 juin Bruno Kapandji, chargé de mission du président Joseph Kabila. « Nous sommes en train de préparer le contrat de collaboration exclusive qui va permettre d’aller chercher des financements », avait-il poursuivi à Lubumbashi (sud-est), devant des professionnels du secteur minier un peu sceptiques.
Dans son communiqué de mardi, la présidence confirme que la RDC « collaborera avec l’Afrique du Sud, avec laquelle elle a conclu un traité ad hoc concernant le projet Grand Inga ». La RDC affirme miser aussi sur « l’appui et la participation des institutions financières de développement ». En juillet 2016, la Banque mondiale avait suspendu « le financement de son assistance technique » au projet.
La RDC ne parvient pas à transformer ses richesses minérales ni à éclairer la vaste majorité de ses quelque 82 millions d’habitants. C’est un paradoxe puisque le pays tire son nom du deuxième fleuve le plus long d’Afrique (4 700 km), avec l’un des débits les plus puissants du monde (40 000 m3/seconde).
RDC : un consortium unique sino-espagnol pour la construction du barrage d'Inga III
La Tribune
18/10/2018
La construction du méga-barrage hydro-électrique Grand Inga sur le fleuve Congo en République démocratique du Congo sera confiée à un consortium unique composé de China Inga III de la Chine et Pro Inga d'Espagne, a-t-on appris de source officielle.
Les deux consortiums ont été retenus au terme d'un appel d'offres lancé en 2010 et un accord vient d'être signé entre ces derniers et l'Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga.
L'Agence pour le développement et la promotion du projet Grand Inga (ADPI-RDC) a annoncé cette semaine avoir signé un accord de développement exclusif avec le consortium China Inga III de la Chine et le consortium Pro Inga d'Espagne. Cet acte, ajoute l'agence, est intervenu au terme d'un appel d'offres lancé en 2010.
«En vertu de cet accord, la République démocratique du Congo entérine la constitution d'un consortium unique par les deux groupements, candidats à l'appel d'offres relatif au Projet Inga III et restés en lice», lit-on dans un communiqué de presse.
En juin 2017, l'Agence «avait invité les deux candidats à travailler sur une offre optimisée dans le cadre du regroupement de leurs consortiums, sur la base d'un projet réévalué de 4 800 mégawatts à 11 000 mégawatts».
A noter que l'accord prévoit que les deux groupements financent les études d'exécution «en réalisant des travaux d'actualisation des études disponibles pour tenir compte de la taille révisée du Projet, y compris les études environnementales et sociales tout comme les intentions d'achat d'électricité».
Ensuite, «les contours définitifs du Projet de la centrale dont le coût est estimé à 14 milliards de dollars en vue de son approbation par l'État» devraient être soumis aux autorités congolaises, précise le communiqué.
Augmenter la capacité énergétique du Continent
Les deux consortiums devront également prendre en compte, et comme l'exige l'accord, l'augmentation significative de la demande nationale, sous-régionale et continentale. «L'économie d'échelle que représente la construction des ouvrages de base pouvant par la suite soutenir l'augmentation graduelle de la capacité totale de Grand Inga offrant par la même occasion un des plus bas prix de l'électricité au monde».
Avec ce barrage, la RDC ambitionne d'augmenter sa production énergétique, mais aussi celle du Continent. «L'opportunité d'offrir au marché africain, grâce au seul Projet Inga III, une production additionnelle de 11 000 MW d'énergie propre, renouvelable et disponible toute l'année dans un délai ambitieux apporte un complément indispensable aux nombreux projets d'énergie renouvelable en cours de développement», ajoute le communiqué. Pour rappel, le projet s'aligne avec l'enjeu de l'accélération de l'électrification du Continent tel que la Banque africaine de développement, comme d'autres institutions, en a fait un axe prioritaire de son action.